Pueto Viejo : Après le Pacifique, les Caraïbes…

Du 10/08 au 12/08 :

Pour notre dernière excursion au Costa Rica direction la côte Caraïbe à Puerto Viejo (prononcez « pouérto biéro ») histoire d’aller voir si les basses de la Jamaïque résonnent jusque là ! Claire et Gabriel sont de la partie pour ce long weekend de détente histoire de souffler un bon coup, nous partons vendredi après-midi à bord de leur voiture et avec leurs deux chiennes.

Arrivés sur place après 5 heures de route dont 4 de bouchons, nous montons la tente le soir au pied de la cabane de Claire et Gabriel. L’endroit n’est pas vraiment fait pour ça, mais on la tente ! C’est un site de location de cabanes au bord de la mer, pas un camping. On verra bien le lendemain si le gardien accepte que nous passions les deux nuits là, au pire l’une des deux sera déjà passée, au mieux il ne la verra même pas tellement qu’elle est bien cachée dans les fourrés tentine.

Nous sommes réveillés pas aussi tard que nous l’espérions par le cri des singes hurleurs du coin. A les entendre on s’imagine de vrais golgoths renvoyant les orangs outans au rang où tendent les capucins et autres petits macaques. Finalement ce ne sont que de mignons petits singes noirs qui mangent dans les arbres, avec un petit cri de temps à autre histoire de marquer son histoire ou de raconter sa soirée à ses potes, qui sait ?

Après un bon petit brunch œuf, bacon et gallo pinto (mélange de riz à la coco et haricots rouges) nous allons profiter de la plage privée du site où ne peuvent (presque) qu’aller que les clients des cabanes. Sachant qu’il n’y a que 4 ou 5 cabanes et que la plage fait 300 mètres, ça assure une densité sur le sable plus que confortable ! En plus il y a de nombreux arbres qui lancent leurs branches vers la mer. Ce qui offre toute l’ombre dont on peut rêver profiter pour ne pas brûler. Pas un seul centimètre cube de béton en vue, juste la mer, le soleil (une chance inouïe ici en cette saison des pluies), le sable et une p’tite bière… Que du bonheur !

Après le bleu turquoise du Pacifique voici le vert émeraude des Caraïbes, on n’en fini pas d’être émerveillés par tout ce dans quoi on peut se baigner dans ce pays. Nous passons la matinée entre la bronzette et la baignade en compagnie des deux mignonnes petites chiennes de Claire : Lili et Nina… qui ne sont pas vraiment fans de l’eau !

En fin de journée nous allons faire un ptit tour sur une plage voisine puis nous allons en ville voir tous les stands de bijoux et autres bibelots faits mains par les gens à gros cheveux du coin. L’ambiance ici est vraiment caribéenne, rien à voir avec le reste du pays, et vaut vraiment le détour. La nourriture aussi, elle est très parfumée, avec beaucoup d’épices (pas forcément relevées) et de poisson et souvent de la coco. Bob Marley tourne sur toutes les platines et de drôles d’odeurs dérivent ça et là… Définitivement, les basses de la Jamaïque résonnent jusqu’ici !

Nous passons la fin de soirée à la cabane à jouer aux cartes autour de quelques verres et, fait à signaler, sans trop de moustiques ! Le lendemain matin grasse matinée avant tout, puis gras p’tit déjeuneur (le même que la veille) puis baignade sur la même plage. La météo est beaucoup moins clémente que la veille, pas de soleil dans le ciel donc pas d’émeraude dans l’eau et pas d’ombre sur le sable. Beaucoup moins de plaisir et d’envie de lézarder pour nous, nous ne remontons pas trop tard pour envisager le retour à San José.

La fin de l’étape caribéenne signe la fin de l’étape costaricienne, et avec elle la perte de deux proches qui nous auront bien accompagnés durant ce voyage. Une disparition bien triste après la douche extérieure de dessalage au pied de la cabane. Photo hommage :

En même temps faut quand même être balèze pour remonter en voiture pieds nus sans se dire qu’on oublie un truc ! Sniff…

Le retour à San José se fait beaucoup plus rapidement que l’aller. Nous sommes dimanche soir et nous partons le lendemain matin pour le Nicaragua avec encore un de ces bus à l’horaire pas possible qui commence par « quatre heure quelque chose ». A-t-on idée de programmer des trucs pareils ou a-t-on idée de les prendre, nous réfléchissons encore au plus insensé…

Toujours est-il que du coup nous faisons nos sacs et nos adieux à nos hôtes le soir. Le lendemain, ça y est ! Nous quittons enfin le Costa Rica après trois semaines de vacances bien plus que de voyage, très contents d’avoir pu nous poser et nous reposer comme dans un vrai chez-nous. La dernière fois remontait à la Polynésie Française et c’est vrai que le rythme soutenu en Amérique du Sud nous avait fortement épuisés. Nous installer comme nous l’ont offerts Claire et Gabriel a été un véritable délice et nous leur adressons un sincère merci !