Granada et Managua, la fin du Nicaragua

Du 15/08 au 17/08/2012 :

Après l’escale « nature » de l’île d’Ometepe sur le lac Nicaragua nous optons pour une escale « culture » à Granada, paraît-il la plus belle ville coloniale du pays. Nous y sommes dans le courant de l’après-midi après avoir quitter l’île le matin de très bonne heure et nous y faisons un petit tour. Certes on y retrouve quelques belles bâtisses colorées typiques mais nous trouvons l’attrait de la ville plutôt limité, peut-être à cause du nombre de cités du genre déjà visitées, notamment en Bolivie et au Pérou, que nous avions trouvées bien plus vastes et bien plus intéressantes. Nous ne planifions donc pas de nous y attarder (d’ailleurs nous attarder quelque part encore en Amérique centrale est désormais chose impossible compte tenu des trois semaines costariciennes qui ont véritablement trouées le planning…), et partons sur l’option de quitter la ville le lendemain de notre arrivée pour la capitale, Managua pour rejoindre notre prochaine étape : le Honduras.

Voici un aperçu de la « Plaza de Armas » de Granada :

Les charrettes touristiques vont bon train sur la place, d’ailleurs l’ensemble des touristes s’y trouvent assez condensés car il ne faut pas oublier que nous sommes au Nicaragua et que c’est un pays où rester sur ses gardes nécessite soit d’en avoir (des gardes) soit de ne pas trop s’éloigner des sentiers battus. Comme Managua n’est même pas à plus d’une heure de là, nous avons le temps pour quelques extras le jour du départ, dont une petite pause resto dans la cour d’une vielle demeure coloniale et une petite pause « salon de beauté » entre les mains d’une douce naïade locale pour un petit rafraîchissement capillaire vraiment pas cher. La spécialité, le dégradé en escalier deux marches… à tester !

Le tour de la ville ayant été fait la veille nous ne nous attardons pas plus ici le jeudi 16 après-midi et nous partons pour la capitale, Managua. Là-bas nous filons droit au pied de la station de bus qui doit nous emmener, le vendredi matin de très très bonne heure, au Honduras afin de limiter les risques de rencontrer des soucis. Ce n’est pas l’une des villes les plus dangereuses du monde mais les vols à la tire (ce qui ne représente pas un vrai « danger ») sont très nombreux et nos bibles (Le Routard et le Lonely) décrivent un attrait touristique moindre pour la capitale que pour Granada qui nous a déjà laissée perplexe… Nous préférons avancer. Nous atterrissons donc dans notre auberge en milieu d’après-midi (après avoir fait le tour de 4 auberges qui abusaient vraiment sur les prix mis en place pour une nuit qui doit se terminer à 4h du matin). Nous profitons de l’ordi de l’auberge et d’internet pour faire un p’tit bout de blog (notre PC étant hors service) jusqu’à… ce que l’orage arrive ! Là il faut tout éteindre nous demande méchamment la tenancière qui est gentille mais qui parle méchamment (y’a des gens comme ça) et du coup dodo de bonne heure, ce qui est très bien quand on se lève à quatre heures le lendemain… pour passer la journée dans le bus !

Voilà donc petit passage éclair au Nicaragua, moins d’une semaine, ex-æquo avec le Laos.